dimanche 24 août 2014

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Sida
Le syndrome de l'immunodéficience acquise, plus connu sous son acronyme SIDA ou sida, est un symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus. Le sida est le dernier stade de l'infection par ce virus et finit par la mort de l'organisme infecté, des suites de maladies opportunistes. En France, une personne malade du sida est désignée par le terme sidéen (au Canada, on emploie le terme sidatique)4. Il existe plusieurs rétrovirus responsables du sida, chacun infectant une espèce particulière. Le plus connu d'entre eux est le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) infectant l'Homme. Les autres virus sont, parmi d'autres, le VIS infectant les singes et le VIF pour le chat.
Trois modes de transmission ont été observés : par voie sexuelle, qui est le principal ; par voie sanguine : qui concerne particulièrement les utilisateurs de drogues injectables, les hémophiles, les transfusés et les professionnels de la santé ; de la mère à l'enfant : qui peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, au moment de l'accouchement et de l'allaitement.
Une pandémie s'est développée à partir de la fin des années 1970, faisant de cette maladie un nouveau problème sanitaire mondial. La prévention, telle que l'usage du préservatif, constitue de loin la meilleure option, car il n'existe actuellement aucun vaccin permettant de se protéger du virus, et les traitements antiviraux disponibles actuellement ne permettent aucune guérison. Bien qu'ayant une certaine efficacité, ils ne peuvent que stopper la prolifération du VIH au sein de l'organisme et non l'éradiquer. De plus, ces thérapeutiques, coûteuses, ne sont facilement accessibles que dans les pays développés qui peuvent assurer la charge financière ; dans les pays en développement, plus de 95 % des patients ne bénéficient aujourd'hui d'aucun traitement efficace. C'est pour cette raison que l'ONU, à travers son programme ONUSIDA, a fait de la lutte contre le sida une de ses priorités.
Modes de transmission
Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs particularités : par voie sexuelle, par voie sanguine et durant la grossesse.
La plupart des infections par le VIH ont été ou sont encore acquises à l'occasion de rapports sexuels non protégés. La transmission sexuelle se fait par contact entre les sécrétions sexuelles (ou du sang contaminé par le virus) et les muqueuses génitales, rectales ou buccales. La probabilité de transmission varie selon le type de rapport sexuel avec une personne infectée entre 0,005 % et 0,5 % par acte sexuel. Le meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de transmission est le préservatif. Suite à la synthèse de plusieurs études, il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85 %7.
Le mode de contamination par voie sanguine concerne tout particulièrement les usagers de drogues injectables, les hémophiles et les transfusés. Les professionnels de santé (soins infirmiers, laboratoires) sont aussi concernés, bien que plus rarement. Il ne faut pas négliger les risques de contamination lors des modifications corporelles telles que le piercing et le tatouage, si le protocole d'hygiène n'est pas respecté. La probabilité de transmission varie entre 0,67 % pour le partage de seringue avec un toxicomane séropositif au VIH et 90 % pour la transfusion sanguine avec du sang contaminé.
La transmission mère-enfant du virus peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, et au moment de l'accouchement. À noter une tendance à la fausse séropositivité au VIH chez les multipares. En l'absence de traitement, le taux de transmission, entre la mère et le fœtus, avoisine les 20 %. L'allaitement présente aussi un risque supplémentaire de contamination du bébé, de l'ordre de 5 %, ce qui explique qu'il soit déconseillé en cas d'infection de la mère. Cependant, trois études récentes, l'une menée par PJ. Illif et al. au Zimbabwe, l'autre par H. Coovadia en Afrique du Sud10, la dernière par M. Sinkala et al. en Zambie11, montrent que l'allaitement exclusif précoce réduit le risque global de transmission postnatale à 4 % et accroît la survie des enfants. Actuellement, les traitements disponibles alliés à une césarienne programmée ont réduit ce taux à 1 %12. Les résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de développement13,14, le risque de transmission postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine jusqu'à 13 % selon HIVNET012, 18 % selon Quaghebeur et al.
Infection
Le VIH désorganise le système immunitaire en infectant les lymphocytes T CD4+. Ces cellules sont en effet les « coordinatrices » de la réponse immunitaire : elles jouent un rôle tout à fait central. La mort des cellules infectées est consécutive au détournement de la machinerie des lymphocytes, qui ne peuvent plus fabriquer leurs propres molécules, ainsi qu'à la destruction de l'intégrité membranaire au moment de la sortie des virus néoformés. Par ailleurs, les cellules infectées exposent à leur surface membranaire des protéines virales (complexe Env). Ces protéines sont reconnues par des cellules immunitaires saines et s'accolent au lymphocyte infecté. S'ensuit un processus de « baiser de la mort » (kiss of death) par lequel la cellule saine est détruite par activation de la voie de l'apoptose15. Dans ce sens, Luc Montagnier rappelle lors d'un colloque (Bruxelles, décembre 2003) : « la mort massive des lymphocytes T4 n'est pas due à l'infection directe des cellules par la souche virale, qui est alors peu cytopathogène, mais à des mécanismes indirects touchant les cellules CD4+ non infectées. Un des médiateurs de cette apoptose est l'existence d'un fort stress oxydant caractérisé par une prévalence de molécules oxydantes (radicaux libres) sur les défenses antioxydantes de l'organisme16. »
En l'absence de traitement, la quasi-totalité des patients infectés par le VIH évolue vers le sida, phase ultime de la maladie. La durée d'évolution vers le sida a semblé être de deux ou trois ans au début de la pandémie, mais est plutôt de l'ordre de dix ans, ainsi que l'ont montré des études faites en Ouganda. Les raisons de la latence de l'apparition de la maladie demeurent inexpliquées de façon satisfaisante.
Un certain nombre de patients ne développent pas le SIDA, même sans traitement : ce sont les asymptomatiques à long terme dont un sous-groupe est composé de contrôleurs du VIH (estimés à 1 % des séropositifs) ; leur dénombrement – rendu plus difficile depuis le développement des antirétroviraux – a pu faire l'objet de contestation.
Il existe deux classifications pour décrire la progression de l'infection VIH, fondées sur les manifestations cliniques et les anomalies biologiques.
Prévention
Les divers modes de transmission du VIH sont désormais parfaitement connus. Il n'existe, à ce jour, aucune vaccination efficace contre le sida. Le préservatif reste actuellement la meilleure prévention
-          Par voix sexuelle
Les rapports réceptifs sont plus à risque que les rapports insertifs, et les rapports anaux réceptifs sont ceux qui comportent le risque de transmission le plus élevé. Selon le ministère de la Santé français, la probabilité de transmission par acte varie de 0,03 % à 0,07 % dans le cas de rapport vaginal réceptif, de 0,02 à 0,05 % dans le cas de rapport vaginal insertif, de 0,01 % à 0,185 % dans le cas de rapport anal insertif, et de 0,5 % à 3 % dans le cas de rapport anal réceptif20.
Les infections sexuellement transmissibles (IST) favorisent la transmission du virus VIH, par les micro-ulcérations et l'inflammation qu'elles entraînent localement. Répondent à cette définition la syphilis, la gonococcie, la chlamydiose (CT), l’herpès virus (HSV), la papillomatose et la trichomonase. Être déjà séropositif pour le VIH ne protège pas d'une surinfection VIH par une nouvelle souche virale potentiellement plus virulente. Les rapports oro-génitaux ne sont pas dénués de risques. Plusieurs cas prouvés de transmission du VIH au cours de rapports oro-génitaux, essentiellement par fellation passive, mais aussi par rapport oro-anal, ont été rapportés.
Les personnes séropositives au VIH ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un traitement antirétroviral efficace, c'est-à-dire ayant une virémie indétectable depuis au moins six mois, ne risquent de transmettre le VIH par voie sexuelle que de façon négligeable, avec un risque inférieur à 1 sur 100 000.
Lors d'une relation sexuelle, seuls les préservatifs, qu'ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés lors de tout rapport sexuel avec pénétration (qu'elle soit vaginale, anale ou buccale), avec un partenaire séropositif ou dont le statut sérologique est inconnu.
La condition pour l'efficacité du préservatif masculin est qu'il soit utilisé correctement à chaque rapport. Les lubrifiants à base de corps gras, comme la vaseline, des pommades ou des crèmes, voire du beurre, doivent être proscrits car ils fragilisent les préservatifs en latex et augmentent les risques de rupture. Il faut leur préférer des lubrifiants à base d'eau. Il est préférable d'utiliser un préservatif non lubrifié pour la fellation. Il est par ailleurs indispensable de vérifier sur la pochette du préservatif l'inscription de la date de péremption et d'une norme reconnue (CE-EN 600 pour l'Union européenne).
Le préservatif féminin représente une alternative au préservatif masculin. Il est en polyuréthane — ce qui autorise les lubrifiants à base de corps gras ou aqueux — avec un anneau externe et interne. Il se place à l'intérieur du vagin grâce à un anneau souple interne. Il peut être mis en place dans le vagin ou dans l'anus quelques heures avant un rapport sexuel, et n'a pas besoin d'être retiré tout de suite après le rapport, à l'inverse du préservatif masculin. Le principal obstacle à sa diffusion reste son coût élevé.
L'usage du préservatif permet une diminution du risque d'infection.
Malgré la large diffusion d'informations sur la maladie et la prévention, certaines personnes ont néanmoins des comportements à risque (voir article prise de risque sida), ce qui nécessite des actions de prévention.
La circoncision est une stratégie additionnelle (associée à la prévention et à l'usage du préservatif) de réduction des risques mise en place dans les zones qui connaissent une épidémie généralisée du virus (prévalence supérieure à 3 %) et où sa transmission est essentiellement hétérosexuelle. Ces zones étant, à quelques exceptions près, toutes situées en Afrique subsaharienne27 des programmes de circoncision des hommes comme moyen de réduction des risques y ont été initiés. Dans le reste du monde, et plus particulièrement dans les pays développés, la prévalence de l'infection étant faible et sa transmission concentrée sur certains groupes à risque plus élevé d’exposition, la circoncision comme prévention du sida n'a pas d'efficacité démontrée
-          Chez les toxicomanes
 L'usage de drogue peut permettre la contamination par le partage de seringues par exemple, avec au moins une personne infectée mais de plus certaines drogues peuvent avoir en elles-mêmes une action nocive sur le système immunitaire ; le risque pour la santé peut donc être double. Là encore, certains prônent l'abstinence tandis que d'autres, jugeant que cette position n'est pas réaliste, préfèrent mettre à disposition des toxicomanes un matériel stérile ou des traitements de substitution.
Les drogues comme la cocaïne, l'héroïne, le cannabis, etc., sont des corps toxiques étrangers. Elles provoquent donc une réponse immunitaire plus ou moins aiguë, dépendant de la nature de la substance, de sa concentration et de la fréquence à laquelle elle est consommée. Par exemple, le THC présenterait en particulier des effets immunosuppresseurs sur les macrophages, les cellules NK et les lymphocytes T. L'ecstacy a également des effets néfastes sur les cellules CD4+ du système immunitaire
Le partage et la réutilisation de seringues usagées et souillées par du sang contaminé constituent un risque majeur de contamination par le VIH, mais aussi par les virus des hépatites B et C. En France, des mesures de réduction des risques ont été mises en place : vente libre de seringues (depuis 1987), trousses de prévention contenant le matériel nécessaire pour réaliser une injection à moindre risque, mise en place d'automates de distribution et de récupérateurs de seringues, offre de traitements de substitution par voie orale.
Le risque d'infection par le virus du sida peut être augmenté lorsque la personne à l'origine de la contamination est porteur du VIH et d'un virus de l'hépatite (A, B ou C). Dans ce cas très particulier, la surinfection simultanée est même à envisager (voir test VIH).
Pour prévenir ces contaminations, il est essentiel de ne pas partager le matériel d'injection ou d'inhalation. Ceci comprend les seringues, les cotons, les cuillères et cupules, eau de dilution de la drogue, mais aussi les pailles et les pipes à crack, surtout si elles sont ébréchées. Le matériel d'injection doit être à usage unique.
L'efficacité de ces mesures reste toutefois controversée : par exemple, certaines études33 ont montré qu'à Montréal, ceux qui participent aux programmes « seringues stérilisées » ont apparemment un taux de transmission plus élevé que ceux qui n'y participent pas. De plus, les associations de lutte contre la drogue reprochent à ces mesures de rendre la toxicomanie plus accessible et de ne pas assez insister sur les possibilités de désintoxication. Elles mettent en avant que résoudre le problème de drogue, résoudrait un des modes de transmission du sida.

بحث حول وليلي






وليلي


وليلي (باللاتينية: Volubilis) هي مدينة أثرية مغربية تقع على بعد ثلاث كيلومترات غرب مدينة مولاي إدريس زرهون.

تاريخ

ساهمت عدة ظروف طبيعية في استقرار الإنسان بهذا الموقع منذ عهد قديم لعل أهمها وفرة المياه (وادي الخمان ووادي فرطاسة) والأراضي الزراعية ومواد البناء (محاجر جبل زرهون) إضافة إلى إشراف المدينة على منطقة فلاحية خصبة.
ورد ذكر وليلي في عدة مصادر تاريخية، وقد كشفت الحفريات الأركيولوجية التي أقيمت بالموقع منذ بداية هذا القرن على عدة بنايات عمومية وخاصة. ومن الراجح أن الاستيطان به يرجع إلى القرن الثالث ق.م كما تدل على ذلك إحدى النقائش البونيقية.
خلال فترة حكم الملك يوبا الثاني وابنه بطليموس الأمازيغي ما بين سنة 25 ق.م و40 م شهدت وليلي ازدهارا كبيرا أهلها لتصبح عاصمة لـ موريطانيا الطنجية بعد سنة 40 م، عرفت وليلي خلال فترة حكم الأباطرة الرومان تطورا كبيرا وحركية عمرانية تتجلى من خلال المعابد، والمحكمة والحمامات، وقوس النصر، وكذا المنازل المزينة بلوحات الفسيفساء ومعاصر الزيتون.
كما كشفت الحفريات عن بنايات ضخمة ولقى أثرية مختلفة كالأواني الفخارية والأمفورات والنقود ومجموعة مهمة من المنحوثات الرخامية والبرونزية، تشكل جزءا مهما من معروضات المتحف الأثري بالرباط.
يضم موقع وليلي عدة بنايات عمومية شيدت في أغلبها من المواد المستخرجة من محاجر جبل زرهون، نذكر منها معبد الكابتول (سنة217 م) وقوس النصر والمحكمة والساحة العمومية. كما تضم المدينة عدة أحياء سكنية تتميز بمنازلها الواسعة المزينة بلوحات الفسيفساء، نخص بالذكر منها الحي الشمالي الشرقي (منزل فينوس، منزل أعمال هرقل، قصر كورديان...) والحي الجنوبي (منزل أورفي). كما أبانت الحفريات الأثرية على آثار معاصر للزيتون ومطاحن للحبوب ،وبقايا سور دفاعي شيد في عهد الإمبراطور مارك أوريل (168 -169 م)، يمتد على مسافة تناهز 2.35 كلم، تتخلله ثمانية أبواب وعدة أبراج للمراقبة.
يكتسي هذا الموقع طابعا خاصا سواء من حيث أهميته التاريخية والأركيولوجية أو السياحية، إذ يمثل أحد أهم المواقع الأثرية بالمغرب وأكثرها إقبالا من طرف الزوار.
وفي سنة 1997 م حظيت وليلي بتسجيلها ضمن مواقع التراث العالمي.

بحث حول مسجد الحسن الثاني



مسجد الحسن الثاني
مسجد الحسن الثاني هو مسجد يقع في ساحل مدينة الدار البيضاء، بالمغرب، وهو أكبر مسجد في البلاد و سابع أكبر مسجد في العالم، مئذنته أندلسية الطابع ترتفع 210 متر(689 قدم) وهي أعلى بناية دينية في العالم.
شرع في بنائه سنة 1987 م تم أكمل بنائه ليلة المولد النبوي يوم 11 ربيع الأول 1414/30 أغسطس 1993، في فترة حكم ملك المغرب الحسن الثاني.
تشكل الأبنية الملحقة بالمسجد مَجْمَعًا ثقافيّا متكاملاً،، وبني جزئيا على البحر بمساحة 9 هكتارات (فدان) ويضم قاعة للصلاة، وقاعة الوضوء و دورة المياه، مدرسة قرآنية، مكتبة ومتحف . بالإضافة إلى تلبيسه بزخارف "الزليج" أو فسيفساء الخزف الملون على الأعمدة والجدران وأضلاع المئذنة وهامتها والحفر على خشب الأرز، الذي يجلِّد صحن المسجد وأعمال الجبص المنقوش الملون في الحنايا والأفاريز.[1]
تتسع قاعة الصلاة بمساحتها الـ20,000 م² لـ25,000 مُصلي إضافة إلى 80,000 مصلى في الباحة. يتوفر المسجد علي تقنيات حديثة منها السطح التلقائي (يفتح ويغلق آليًا) وأشعة الليزر يصل مداها إلى 30 كلم في إتجاه مكة المكرمة.[1]
وقد صمم من قبل المهندس المعماري الفرنسي ميشال بينسو، وتم بنائه من طرف من قبل المجموعة الفرنسية بويج (Bouygues)، وتكفلت بإدارة المشروع المؤسسة المغربية التابعة لها بيمارو.

ميزاته

ستعملت التقنية إلى أقصى الحدود خدمة لصناعة البناء وللصناعة التقليدية المغربية ويقدر ذلك بـ 2,500 عامل و 10,000 صانع تقليدي و 50,000 ساعة عمل. وهكدا فإن رافعة الأثقال التي تعتبر أعلى رافعة في العالم قد صيغت لتتناسب مع العلو الكبير للصومعة ذات الفانوس والجامور اللامعين، البالغ ارتفاعها مائتي متر. واستعمل اسمنت ضوعف مفعوله اربعة لا لدعم نفق تحت المانش ولكن لإقامة صومعة لا مثيل لها.
ويتسع المسجد لما لا يقل عن ثمانين ألف شخص. إن مسجد الحسن الثاني هو ثمرة لمجموعة متلاحقة من البنايات والمنشآت الإسلامية في سياق إحياء الثرات الأندلسي وتجديده. وبخاصة منها المغربية. وهو يستمد نبله ومظاهره الجميلة من جامع القرويين بفاس، ذلك الجامع الدي يبلغ من العمر أكثر من ألف سنة، كما أنه يرث كثيرا من رونق صومعة حسان بالرباط، وصومعة الكتبية بمراكش، والخيرالدة بإشبيلية وجميعها أقامها السلطان الموحدي يعقوب المنصور. وتشترك المدارس المرينية مع مسجد الحسن الثاني في توفر كل منهما على خزانة. لكن المتحف الذي يعتبر امتداداً للخزانة يجعل منه مركباً ثقافياً حقيقياً يضفي ثراء على مجموع البناية وهي تؤدي رسالتها الدينية. ويرتبط مسجد الحسن الثاني بالعنصر البحري الدي يضفي عليه طابعاً خاصا مع التركيز على إشعاع الإسلام في كل من المحيط الأطلسي والبحر الأبيض المتوسط، تم تصميمه بالاعتماد على الآية القرآنية {و كان عرشه على الماء}.

ملخص

مئذنته ذات الطابع الأندلسي ترتفع 210 أمتار،[ يجعلها أعلى صومعة في العالم. يستوعب المسجد دون حساب البلاط 25.000 مصل بينما يستوعب بالبلاط شهر رمضان أكثر من 100.000 مصل. شيدت صومعة مسجد الحسن الثاني طبقا للمعمار المغربي-الأندلسي، تمتاز بالرخام الذي يكسوها، وهي مزودة بمنارة وجامور بثلاث تفافيح نحاسية. يشد انتباهك ليلا شعاع لايزر موجه من قمتها نحو الكعبة الشريفة لبيان اتجاه قبلة المسلمين، يصل مداه إلى 30 كلم. توحي الزخارف المنقوشة على الواجهة الرخامية لصومعة المسجد بالصوامع المرينية. أما الألواح الزليجية المزينة للجهة العليا للصومعة باللونين الأبيض والأخضر، ألوان السلم والحياة. وقد جهزت الصومعة من الداخل بمصعد سريع يتسع لـ 12 شخص يمكنهم من الوصول إلى قمة الصومعة في أقل من دقيقة. مسجد الحسن الثاني من المعالم الدينية القليلة التي يمكن زيارتها بالمدينة بالإضافة ل لمسجد المحمدي بحي الأحباس؛ من خلال زيارة موجهة، يمكنكم الاستمتاع بجمالية قاعة الصلاة وقاعات الوضوء وكذلك الحمامات. عدا يوم الجمعة، تتم كل يوم أربعة زيارات موجهة ومنظمة، على الساعة: 9 و10 و11 صباحا والثانية بعد الزوال، ويتم التعريف بمعالم المسجد، بالإضافة إلى العربية، بثلاثة لغات: الفرنسية والإنجليزية والإسبانية